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La bombe " I "


Imaginez un nutriment universel capable de renforcer le systême immunitaire et prévenir les maladies, réguler les humeurs, la santé mentale, combattre le diabète, restaurer une activité hormonale optimale, prévenir et soigner les troubles ovariens et de la prostate, réguler la pression sanguine, chelater les métaux lourds et protéger de la radioactivité, déboucher les artères, prévenir les attaques cardiaques et les troubles liés à l'athérosclérose, ou encore aider au bon fonctionnement du cerveau et augmenter le quotien intellectuel.

Et si ce nutriment était aussi l'un des antiseptiques les plus puissants connus de l'homme, capable de neutraliser parasites, bactéries et virus.

L'opinion commune est que le rôle de l'iode dans le corps humain se limite à la production d'hormones thyroïdiennes. Bien que cette fonction soit d'une importance critique, nous savons aujourd'hui que son rôle va bien au delà. Cet article tâchera de couvrir l'ensemble de ce sujet, l'importance de l'iode, pourquoi est-il toujours une source de malentendus et pourquoi ses fonctions extra thyroïdiennes sont-elles toujours vastement ignorées, bien que démontrées depuis plus de 15 ans.





Introduction


L'iode a été isolé pour la première fois en 1811 par le français Bernard Courtois. C'est un élément présent dans la nature et qui se trouve plus abondement dans l'océan que sur terre. L'iode est reconnu comme indispensable à la vie et pour chaque cellule de notre corps. Comme beaucoup d'autres minéraux, il nécéssite un apport quotidien puisqu'il ne peut pas être stocké sur le long terme.

L'iode est un composant essentiel des hormones de la thyroïde qui sont impliquées dans la régulation de nombreux processus vitaux. La glande thyroïde Iodine est la plus communément associée avec l'iode. La glande a une belle couleur rouge, et présente deux lobes bien connus des endocrinologues dont les proportions harmonieuses s'unissent par un isthme. Ils sont localisés exactement de chaque côté de la pomme d'Adam.

La façon dont la glande opère dépend de l'iode apporté par l'alimentation. Dès lors, la glande sécrète des composés iodés appelés hormones T3 et T4. Ces hormones (ou composés iodés) produits par la thyroïde sont essentielles pour le bon fonctionnement du corps humain. Elles agissent sur de multiples fonctions, régulation de la température corporelle, rythme cardiaque, systême nerveux, systême digestif, génital et reproductif. Mais aussi sur la santé de nos cheveux, de la peau et des ongles.

Chaque 17 minutes, la totalité du sang présent dans le corps passe au travers de la glande thyroïde. Parce que les cellules qui composent cette glande ont une affinité pour l'iode, chaque cycle du sang passant par la glande est soumis à des sécretions d'iode, tuant les germes entrés dans le corps par la voie digestive (alimentation), par le conduit nasal ou par des plaies. Dans des circonstances normales, notre corps contient 20 à 30 mg d'iode, essentiellement répartis entre le cerveau, les muscles, la peau, le coeur, les glandes thyroïdes, pituitaires, et les reins.

De par son action si vaste sur le fonctionnement du corps, l'iode était considéré comme une panacée durant le 19ème siècle et servait à guérir toutes sortes de maux.



  Il y a 50 ans, le prix Nobel Dr. Albert Györgyi, médecin ayant découvert la Vitamine C, écrivait :

« Lorsque j'étais un étudiant à l'école de médecine, l'iode dans sa forme KI était la médecine universelle. Personne ne savait ce que ça faisait exactement, mais ça faisait quelque chose, et ça faisait quelque chose de bon. Nous, étudiants, avions l'habitude de résumer ces situations avec une petite rime... Si on sait pas où, quoi, et pourquoi... alors prescrivons I et K »



Aujourd'hui, l'opinion commune est que le rôle de l'iode est thyroïdien. Or nous savons que l'iode est stockée dans la prostate, les seins, les ovaires, mais aussi la peau et les muqueuses de l'estomac. Tous ces tissue et organes peuvent concentrer l'iode à un degré proche de celui de la glande thyroïde, grâce à la présence de mécanismes de transports identiques appelés symporteurs iode / sodium.

Le Dr. Guy Abraham, professeur à l'école de médecine de l'UCLA (Université de Californie de Los Angeles) et un des leaders mondiaux sur la recherche moderne sur l'iode, a déterminé l'iode comme :

• Soutien de la santé des seins, ovaires, utérus, prostate et des glandes pituitaires et surrénales.
• Assistance dans la régulation de la pression artérielle et la glycémie.
• "Agent de désinfection" des tissus face aux infections (mycoses, eczema, etc.)
• Régulation des humeurs et soutient à l'équilibre mental.
• Aide à l'élimination du fluor, du brome, du plomb, du cadmium, de l'arsenic, de l'aluminium et du mercure.
• Protection face à l'électro-magnétisme, à la radio-activité, à divers toxines et polluants environnementaux.
• Effet antioxydant, il a été suggéré que l'iode augmente le potentiel antioxydant du sérum sanguin à un niveau similaire à celui de la vitamine C.

Il est regrettable que l'iode soit tant sous-évaluée. Le corpus médical contemporain reconnaît tout juste l'utilité d'une supplémentation en iode à doses très faibles. Les fonctions extra-thyroïdiennes de l'iode sont presque totalement ignorées.





L'iodophobie médicale


L'iodophobie médicale est la peur de la supplémentation en iode. Selon le Dr Abraham, l'opinion prévalente voulant que plus de 2mg d'iode par jour était toxique est fausse et "contredite par trois générations de cliniciens". Il trace la source de ce malentendu à une expérience sur les rats publiée en 1948 par les docteurs Wolff et Chaikoff. Cette étude conclut de façon érronée que l'iode inhibait la thyroïde à une dose environ vingt fois supérieure au RDA (dose journalière recommendée). Cette conclusion fut plus tard généralisée aux humains et enseignée dans les manuels médicaux, y compris d'endocrinologie et de nutrition. Cette étude particulière conduit à ce phénomène que le docteur Abraham a nommé "iodophobie médicale"

A l'attention des médecins, pharmaciens, ou toute personne voulant en savoir d'avantage. Lire l'exposé complet du Dr Guy Abraham concernant l'effet Wolff-Chaikoff (1948) : ici





Pollution des halogènes et carences en iode


Selon le Dr David Brownstein, il y a une raison chimique et environementale à l'origine des carences modernes en iode.

L'iode appartient au groupe des minéraux "halogènes", ce groupe inclut d'autres éléments connus comme le fluor, le chlore et le brome. Ces éléments se conduisent chimiquement de façon similaire et utilisent des récepteurs identiques dans notre corps.

Comment intéragissent ces éléments à l'intérieur de l'organisme ? l'iode est l'élément le plus lourd parmi les halogènes, ce qui signifie qu'il possède la masse atomique la plus élevée. Dans un ratio 1:1 les éléments les plus légers prennent la place des plus lourds, c'est ainsi que le fluor, le chlore et le brome, plus légers, saturent les sites récepteurs destinés à l'iode.

Le fluor et le brome, contrairement à l'iode, sont des éléments non-essentiels à la vie et perturbateurs du systême endocrinien (voir article en fin de page sur les sources et effets connus du brome et fluor sur l'homme). On retrouve du brome ajouté dans toute une variété d'aliments, principalement les produits à base de céréales. De même les sources de fluor dans l'eau et les pâtes dentifrices apportent un dosage quotidien de fluor important. Jusqu'à 2500ppm de fluor pour certaines marques de dentifrice, soit 250mg de fluor par tube de 100g. Aux Etats-Unis, dans un passé récent, on ajoutait de l'iode à la fabrication du pain. De cette manière quelques tranches de pain suffisaient à donner l'apport journalier recommandé en iode. Cette pratique fut stoppée au début des années 1980 et l'iode remplacée par du bromate de potassium.

Nous avons tous eu un style de vie moderne de mangeurs de produits transformés et empaquetés, avons nagé dans de l'eau chlorée et nettoyé notre bouche chaque jour avec des dentifrice ou des bains de bouche au fluor. C'est le lot quotidien et banal de millions de personnes.

Le corps dispose de procédés actifs l'aidant à collecter les bons éléments et à rejeter les éléments perturbateurs. Seulement, en présence d'une telle abondance d'éléments parasites, le combat entre l'iode et ses concurrents ne peut pas être gagné. Cette pollution est agravée lorsque l'apport en iode dans l'alimentation est insuffisant. Selon le Dr Abraham, le corps nécéssite l'intervention de l'iode dans de nombreux organes, glandes et processus enzymatiques. L'iode est nécéssaire à chaque cellule de notre organisme. Il estimait l'apport idéal en iode à plus de 10mg par jour. Des études ont estimé la part d'iode consommée au Japon comme étant de 13 à 43 mg par jour par l'alimentation de produits marins, les plus hauts niveaux étant détenus par les habitants d'Hokkaïdo. Les recommandations gouvernementales relatives à l'apport journalier d'iode aux Etats-Unis sont de 150 microgrammes (au moins 100 fois inférieures), ce qui représente une approche mystérieuse de nos besoins lorsqu'un plat d'algues et de fruits de mer suffisent à dépasser ce nombre.

Notre organisme ne sait pas stocker cet élément de manière prolongée, aussi nécéssite-t-il un apport quotidien. L'essentiel des sources d'iode se trouvent dans les produits de la mer, incluant certains sels de table, les algues et les crustacés.










Quelles solutions ?


Maintenant que nous avons évoqué le problême de la malabsorption de l'Iode, par l'invasion de ses concurrents halogènes et leur substitution avec cette dernière, comment agir ?

La première chose est avant tout de veiller à la suppression de l'ensemble des sources de brome, chlore et fluor.

Le fluor peut être supprimé de façon permanente sans gêner le quotidien, il suffit pour cela d'opter pour une marque de dentifrice sans fluor. Les composés de brome sont surtout utilisés dans les produits de boulange aux Etats-Unis. L'exposition à cet halogène est moindre en France.

Deuxièmement, comme nous venons de le voir, le comportement chimique des éléments halogènes est simple. Augmenter le ratio d'un élément par rapport à un autre suffit à déplacer ce dernier. Ce qui signifie que des doses élevées d'iode prises sur une base régulière conduiront au remplacement et à l'extraction des éléments indésirables dans l'ensemble des tissus. A condition que l'apport de fluor et de brome soit stoppé ou fortement réduit.

Ce sont les bases du protocole Brownstein. La durée de ce procédé varie en fonction des individus. Pour cette raison, le protocole Brownstein recommande une durée de 3 mois de supplémentation en iode.

Plus de détails sur ce protocole peuvent être trouvés dans la section mode d'emploi.





Conclusion


Un état de carence en iode frappe aujourd'hui les pays développés de la même façon que les pays sous-développés. D'une part, par une baisse de consommation d'iode à travers l'alimentation, et d'autre part, à cause de l'invasion des éléments halogènes fluor, chlore et brome qui, graduellement, poussent l'iode hors de l'organisme et prennent sa place dans les récepteurs situés dans la thyroïde mais aussi dans la poitrine, la prostate, les ovaires, ou l'estomac.

Les craintes manifestées à l'égard de l'iode se basent principalement sur trois raisons, 1 - des données erronées ou obsolètes (voir notre paragraphe : "Concernant l'iodophobie médicale"), 2 - la confusion fréquente avec des types d'Iode toxiques et radioctives, 3 - le désintérêt pour la question des métaux lourds toxiques s'accumulant dans l'organisme.

Les fonctions extra-thyroïdiennes de l'iode sont importantes. Elles doivent être reconnues. Le Dr Guy Abraham, avec sa contribution inestimable sur le sujet, est mort en 2013. Au cours de sa vie, il était pleinement conscient de l'importance de son travail pour l'espèce humaine dans son entier. Il y a un besoin de financement de programmes de recherche sur l'iode. Puisque peu de doutes subsistent encore sur le besoin d'une réétude approfondie de cet élément. Il y a probablement encore beaucoup à découvrir. Pour y arriver, le statu-quo actuel devra être remis en question.




Effets généraux de l'intoxication au brome sur l'organisme


• Effets pathologiques généraux du brome

En tant que perturbateur endocrinien : facteur de provocation de goitre (800 millions de cas dans le monde : OMS), perturbation des hormones sexuelles, perturbation de la puberté, diminution quantitative des spermatozoïdes chez la souris et cause d'anomalies foetales. Augmente la réception d'oestrogènes, diminue la réception de progesterone. Altération du désir et des capacités sexuelles, les femmes exposées aux PCB et PBDE affichent 33% de probabilités en moins de donner naissance à un enfant de sexe masculin comparé aux non-exposées. En tant que neurotoxique : affecte les pensées et les humeurs, affecte la capacité d'apprentissage et de mémorisation, lien avec des changements de comportement, cause des déficits d'audition, cause la sédation.

• Brome et troubles mentaux

La littérature psychiatrique abonde avec des cas élevés de niveaux de Brome comme étant impliqués dans diverses conditions mentales allant de la dépression à la schyzophrénie (1)(2)(3). Comme stipulé en ces mots par le célèbre endocrinologue américain Guy Abraham "Combien de personnes avec un bromisme non diagnostiqué sont actuellement traités avec de lourds traitements psychiatriques ?" (4). Le Brome fut également utilisé pour supprimer la libido chez les nymphomanes (Neurosine) et se retrouve aujourd'hui dans l'anti-dépresseur "Buspar" aux états-unis.

• Brome et glande thyroïde

Des niveaux élevés de Brome sont impliqués dans toutes les maladies liées à la glande thyroïde. De la simple hypothyroïdie au cancer de la thyroïde. Malenchenko mis en évidence des niveaux de Brome 50 fois plus élevés dans des cas de cancer que dans des tissus sains (5) Des rats soumis à la quantité minimale de brome susceptible d'être rencontrée dans l'environnement ont subit des changements de type goitre (6), un cas manifeste de dominance du brome. Dans le "Fire Project" l'exposition de rats au bromocyclodecane démontra des effets consistants sur l'axe hormonal thyroïdien, incluant une diminution de T4. Les cellules de la glande thyroïde augmentèrent en taille avec de plus gros noyaux, indiquant une activité synthétique accrue. (7) En augmentant sensiblement la consommation de bromure, plus d'un tiers de l'iode présente dans les thyroïdes des rats ont été remplacées par le bromure (8)





(1) Horowitz BZ et al., Bromism from Excessive Cola Consumption, Clinical Toxicology 1997.
(2) Levin M., Transitory Schizophrenia Produced by Bromide Intoxication, Am J Psychiatry 1946.
(3) www.gulflink.osd.mil/library/randrep/pb_paper/mr1018.2chap10.html.
(4) Abraham G., The Combined Measurement of the Four Stable Halides by the Ion-Selective Electrode Procedure Following Their Chromatographic Separation on a Strong Anion Exchange Resin: Clinical Application, The Original Internist 2006.
(5) Malenchenko AF et al., The Content and Distribution of Iodine, Chlorine and Bromide in the Normal and Pathologically Changed Thyroid Tissue, Med Radiol 1984.
(6). Velicky J et al., Potassium Bromide and the Thyroid Gland of the Rat: Morphology and Immunochemistry, RIA and INAA Analysis, Ann Anat 1997.
(7) www.credocluster.info Issue 6, July 2006
(8) Vobecky M et al., Interaction of Bromine with Iodine in the Rat Thyroid Gland at Enhanced Bromide Intake, Biol Trace Elem Res 1996.
- Voir également le "Bromisme" et ses symptômes selon l'investigation médicale de l'US Army, suite aux intoxications massives de soldats lors de la guerre du golfe :
http://www.gulflink.osd.mil/library/randrep/pb_paper/mr1018.2.chap10.html




Effets généraux de l'intoxication au fluor sur l'organisme


Aux États-Unis et au Canada, pays où l’eau de distribution est fluorée d’office, les associations d'opposants au fluor mettent en avant de nombreux effets indésirables liés à cette pratique.

• Fluorose dentaine

Absorbé en excès par voie générale (eau, nourriture, comprimés ou gouttes), le fluor perturbe la sécrétion de l’émail qui apparaît constellé de taches blanches, plus ou moins marquées selon la gravité du surdosage, mais dans tous les cas indélébiles. Outre le préjudice esthétique d’un émail piqueté de taches blanches, dans les cas de fluorose sévère, l’émail fragilisé s’effrite.

• Troubles osseux

Le fluor s’accumule dans les os et les fragilise, les rend plus enclins aux fractures. Il affecte les processus de formation et de résorption osseuse conduisant à un développement anormal (d’après une étude de 1988*). Par son impact sur le métabolisme osseux, l’excès de fluor favoriserait l’apparition du terrain appelé fluorique en homéopathie, caractérisé par un palais étroit et des dents mal implantées.

• Effet cancérogène

D’après Morin, ex-directeur de la recherche à l’hôpital Laval Canada, le fluor induit des mutations cellulaires et accélère la croissance des tumeurs cancéreuses. La consommation prolongée de fluor augmente le taux de mortalité chez les populations exposées. On soupçonne la fluoration artificielle d’être la cause des ostéosarcomes chez les jeunes et d’être en lien avec la recrudescence d’arthrite et d’hypothyroïdie.

• Atteintes nerveuses

Utilisé comme sédatif dans les camps nazis afin de rendre plus dociles les prisonniers, le fluor a une incidence sur le système nerveux. Une étude -lien- montre que les enfants qui absorbent du fluor ont un quotient intellectuel plus bas que les autres. Le fluor augmente la pénétration de plomb dans le sang. En plus de son effet abêtissant, il engendrerait un comportement violent.

• Effets sur la procréation

Le fluor serait responsable d’une baisse significative du taux de natalité (d’après une étude menée sur des femmes en âge de procréer dans les années 1970 à 1988*). Son ingestion pendant la grossesse présente un risque malformatif pour l’enfant.




Allergie à l'iode


Il existe divers type de cas ammenant à soupçonner une allergie à l'iode,

Certaines personnes peuvent être allergiques à certains produits contenant de l'iode, comme par exemple au produit contrastant injecté pour des examens de radiologie ou encore certains fruits de mer. C'est ainsi que l'idée que l'on pouvait être allergique à l'iode s'est répandue. Ceci est inexact. Les produits susceptibles d'induire une "allergie à l'iode" contiennent tous de l'iode, mais ce sont des substances différentes qui interviennent dans le cas de l'allergie.

Pour la bétadine, c'est la povidone iodée (le véhicule de l'iode) qui est responsable, pour les produits de contraste iodés, l'osmolalité est mise en cause, et pour les produits de la mer (poissons et crustacés) ce sont des protéines musculaires. Il n'existe donc aucune réaction croisée ni de facteurs de risques. De plus, il n'y a aucune allergie rapportée dans le cas d'utilisation de solution alcoolique ou aqueuse d'iode (solution de Lugol, teinture d'iode, ...). Sur l'allergie à l'iode : ici






Iode Lugol Winterlånd


Respecter le dosage indiqué sur le flacon


Solution de Lugol selon le Dr Jean Lugol. Chaque goutte contient approximativement 6mg d’iode. Protocole alternatif Brownstein : 50 mg / jour (8 gouttes) pendant 3 mois. Maintenance: 12 mg / jour (2 gouttes). Pris en une fois le matin. Peut être irritant à haute dose si pris a jeûn. Privilégier la prise avec de la nourriture.

Débuter avec une dose faible durant la première semaine, puis augmenter graduellement jusqu’au dosage maximum. Possibles symptômes de grippe (réaction d’Herxeimer) dûs à l’élimination massive d’éléments pathogènes. Si ces symptômes deviennent trop pénibles, ralentir ou cesser jusqu’à dissipation de ceux-ci. Les suppléments recommandés sont le selenium sous forme selenomethionine et la Vitamin C. Le selenium aide à capturer les éléments toxiques pour leur excrétion et la vitamine C renforce la fonction rénale et le système immunitaire dans son travail d’excrétion.

Entretien de votre flacon : des vapeurs d’iode peuvent s’échapper de la jointure. Si vous observez la formation de gouttelettes autour de la pipette en caoutchouc, nettoyer avec un mouchoir. Sinon, l’iode détériorera la dorure en plastique.









MINERAUX ET OLIGO-ÉLÉMENTS DEPUIS 2010


























Qu'est-ce que l'iode ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 










La bombe " I "


Imaginez un nutriment universel capable de renforcer le systême immunitaire et prévenir les maladies, réguler les humeurs, la santé mentale, combattre le diabète, restaurer une activité hormonale optimale, prévenir et soigner les troubles ovariens et de la prostate, réguler la pression sanguine, chelater les métaux lourds et protéger de la radioactivité, déboucher les artères, prévenir les attaques cardiaques et les troubles liés à l'athérosclérose, ou encore aider au bon fonctionnement du cerveau et augmenter le quotien intellectuel.

Et si ce nutriment était aussi l'un des antiseptiques les plus puissants connus de l'homme, capable de neutraliser parasites, bactéries et virus.

L'opinion commune est que le rôle de l'iode dans le corps humain se limite à la production d'hormones thyroïdiennes. Bien que cette fonction soit d'une importance critique, nous savons aujourd'hui que son rôle va bien au delà. Cet article tâchera de couvrir l'ensemble de ce sujet, l'importance de l'iode, pourquoi est-il toujours une source de malentendus et pourquoi ses fonctions extra thyroïdiennes sont-elles toujours vastement ignorées, bien que démontrées depuis plus de 15 ans.






Introduction


L'iode a été isolé pour la première fois en 1811 par le français Bernard Courtois. C'est un élément présent dans la nature et qui se trouve plus abondement dans l'océan que sur terre. L'iode est reconnu comme indispensable à la vie et pour chaque cellule de notre corps. Comme beaucoup d'autres minéraux, il nécéssite un apport quotidien puisqu'il ne peut pas être stocké sur le long terme.

L'iode est un composant essentiel des hormones de la thyroïde qui sont impliquées dans la régulation de nombreux processus vitaux. La glande thyroïde Iodine est la plus communément associée avec l'iode. La glande a une belle couleur rouge, et présente deux lobes bien connus des endocrinologues dont les proportions harmonieuses s'unissent par un isthme. Ils sont localisés exactement de chaque côté de la pomme d'Adam.

La façon dont la glande opère dépend de l'iode apporté par l'alimentation. Dès lors, la glande sécrète des composés iodés appelés hormones T3 et T4. Ces hormones (ou composés iodés) produits par la thyroïde sont essentielles pour le bon fonctionnement du corps humain. Elles agissent sur de multiples fonctions, régulation de la température corporelle, rythme cardiaque, systême nerveux, systême digestif, génital et reproductif. Mais aussi sur la santé de nos cheveux, de la peau et des ongles.

Chaque 17 minutes, la totalité du sang présent dans le corps passe au travers de la glande thyroïde. Parce que les cellules qui composent cette glande ont une affinité pour l'iode, chaque cycle du sang passant par la glande est soumis à des sécretions d'iode, tuant les germes entrés dans le corps par la voie digestive (alimentation), par le conduit nasal ou par des plaies. Dans des circonstances normales, notre corps contient 20 à 30 mg d'iode, essentiellement répartis entre le cerveau, les muscles, la peau, le coeur, les glandes thyroïdes, pituitaires, et les reins.

De par son action si vaste sur le fonctionnement du corps, l'iode était considéré comme une panacée durant le 19ème siècle et servait à guérir toutes sortes de maux.


  Il y a 50 ans, le prix Nobel Dr. Albert Györgyi, médecin ayant découvert la Vitamine C, écrivait :

« Lorsque j'étais un étudiant à l'école de médecine, l'iode dans sa forme KI était la médecine universelle. Personne ne savait ce que ça faisait exactement, mais ça faisait quelque chose, et ça faisait quelque chose de bon. Nous, étudiants, avions l'habitude de résummer ces situations avec une petite rime...
Si on sait pas où, quoi, et pourquoi...
alors prescrivons I et K ! »


Aujourd'hui, l'opinion commune est que le rôle de l'iode est thyroïdien. Or nous savons que l'iode est stockée dans la prostate, les seins, les ovaires, mais aussi la peau et les muqueuses de l'estomac. Tous ces tissue et organes peuvent concentrer l'iode à un degré proche de celui de la glande thyroïde, grâce à la présence de mécanismes de transports identiques appelés symporteurs iode / sodium.

Le Dr. Guy Abraham, professeur à l'école de médecine de l'UCLA (Université de Californie de Los Angeles) et un des leaders mondiaux sur la recherche moderne sur l'iode, a déterminé l'iode comme :

• Soutien de la santé des seins, ovaires, utérus, prostate et des glandes pituitaires et surrénales.
• Assistance dans la régulation de la pression artérielle et la glycémie.
• "Agent de désinfection" des tissus face aux infections (mycoses, eczema, etc.)
• Régulation des humeurs et soutient à l'équilibre mental.
• Aide à l'élimination du fluor, du brome, du plomb, du cadmium, de l'arsenic, de l'aluminium et du mercure.
• Protection face à l'électro-magnétisme, à la radio-activité, à divers toxines et polluants environnementaux.
• Effet antioxydant, il a été suggéré que l'iode augmente le potentiel antioxydant du sérum sanguin à un niveau similaire à celui de la vitamine C.

Il est regrettable que l'iode soit tant sous-évaluée. Le corpus médical contemporain reconnaît tout juste l'utilité d'une supplémentation en iode à doses très faibles. Les fonctions extra-thyroïdiennes de l'iode sont presque totalement ignorées.





L'iodophobie médicale


L'iodophobie médicale est la peur de la supplémentation en iode. Selon le Dr Abraham, l'opinion prévalente voulant que plus de 2mg d'iode par jour était toxique est fausse et "contredite par trois générations de cliniciens". Il trace la source de ce malentendu à une expérience sur les rats publiée en 1948 par les docteurs Wolff et Chaikoff. Cette étude conclut de façon érronée que l'iode inhibait la thyroïde à une dose environ vingt fois supérieure au RDA (dose journalière recommendée). Cette conclusion fut plus tard généralisée aux humains et enseignée dans les manuels médicaux, y compris d'endocrinologie et de nutrition. Cette étude particulière conduit à ce phénomène que le docteur Abraham a nommé "iodophobie médicale"

A l'attention des médecins, pharmaciens, ou toute personne voulant en savoir d'avantage. Lire l'exposé complet du Dr Guy Abraham concernant l'effet Wolff-Chaikoff (1948) : ici








Pollution des halogènes et carences en iode


Selon le Dr David Brownstein, il y a une raison chimique et environementale à l'origine des carences modernes en iode.

L'iode appartient au groupe des minéraux "halogènes", ce groupe inclut d'autres éléments connus comme le fluor, le chlore et le brome. Ces éléments se conduisent chimiquement de façon similaire et utilisent des récepteurs identiques dans notre corps.

Comment intéragissent ces éléments à l'intérieur de l'organisme ? l'iode est l'élément le plus lourd parmi les halogènes, ce qui signifie qu'il possède la masse atomique la plus élevée. Dans un ratio 1:1 les éléments les plus légers prennent la place des plus lourds, c'est ainsi que le fluor, le chlore et le brome, plus légers, saturent les sites récepteurs destinés à l'iode.

Le fluor et le brome, contrairement à l'iode, sont des éléments non-essentiels à la vie et perturbateurs du systême endocrinien (voir article en fin de page sur les sources et effets connus du brome et fluor sur l'homme). On retrouve du brome ajouté dans toute une variété d'aliments, principalement les produits à base de céréales. De même les sources de fluor dans l'eau et les pâtes dentifrices apportent un dosage quotidien de fluor important. Jusqu'à 2500ppm de fluor pour certaines marques de dentifrice, soit 250mg de fluor par tube de 100g. Aux Etats-Unis, dans un passé récent, on ajoutait de l'iode à la fabrication du pain. De cette manière quelques tranches de pain suffisaient à donner l'apport journalier recommandé en iode. Cette pratique fut stoppée au début des années 1980 et l'iode remplacée par du bromate de potassium.

Nous avons tous eu un style de vie moderne de mangeurs de produits transformés et empaquetés, avons nagé dans de l'eau chlorée et nettoyé notre bouche chaque jour avec des dentifrice ou des bains de bouche au fluor. C'est le lot quotidien et banal de millions de personnes.

Le corps dispose de procédés actifs l'aidant à collecter les bons éléments et à rejeter les éléments perturbateurs. Seulement, en présence d'une telle abondance d'éléments parasites, le combat entre l'iode et ses concurrents ne peut pas être gagné. Cette pollution est agravée lorsque l'apport en iode dans l'alimentation est insuffisant. Selon le Dr Abraham, le corps nécéssite l'intervention de l'iode dans de nombreux organes, glandes et processus enzymatiques. L'iode est nécéssaire à chaque cellule de notre organisme. Il estimait l'apport idéal en iode à plus de 10mg par jour. Des études ont estimé la part d'iode consommée au Japon comme étant de 13 à 43 mg par jour par l'alimentation de produits marins, les plus hauts niveaux étant détenus par les habitants d'Hokkaïdo. Les recommandations gouvernementales relatives à l'apport journalier d'iode aux Etats-Unis sont de 150 microgrammes (au moins 100 fois inférieures), ce qui représente une approche mystérieuse de nos besoins lorsqu'un plat d'algues et de fruits de mer suffisent à dépasser ce nombre.

Notre organisme ne sait pas stocker cet élément de manière prolongée, aussi nécéssite-t-il un apport quotidien. L'essentiel des sources d'iode se trouvent dans les produits de la mer, incluant certains sels de table, les algues et les crustacés.






Quelles solutions ?


Maintenant que nous avons évoqué le problême de la malabsorption de l'Iode, par l'invasion de ses concurrents halogènes et leur substitution avec cette dernière, comment agir ?

La première chose est avant tout de veiller à la suppression de l'ensemble des sources de brome, chlore et fluor.

Le fluor peut être supprimé de façon permanente sans gêner le quotidien, il suffit pour cela d'opter pour une marque de dentifrice sans fluor. Les composés de brome sont surtout utilisés dans les produits de boulange aux Etats-Unis. L'exposition à cet halogène est moindre en France.

Deuxièmement, comme nous venons de le voir, le comportement chimique des éléments halogènes est simple. Augmenter le ratio d'un élément par rapport à un autre suffit à déplacer ce dernier. Ce qui signifie que des doses élevées d'iode prises sur une base régulière conduiront au remplacement et à l'extraction des éléments indésirables dans l'ensemble des tissus. A condition que l'apport de fluor et de brome soit stoppé ou fortement réduit.

Ce sont les bases du protocole Brownstein. La durée de ce procédé varie en fonction des individus. Pour cette raison, le protocole Brownstein recommande une durée de 3 mois de supplémentation en iode.


Conclusion


Un état de carence en iode frappe aujourd'hui les pays développés de la même façon que les pays sous-développés. D'une part, par une baisse de consommation d'iode à travers l'alimentation, et d'autre part, à cause de l'invasion des éléments halogènes fluor, chlore et brome qui, graduellement, poussent l'iode hors de l'organisme et prennent sa place dans les récepteurs situés dans la thyroïde mais aussi dans la poitrine, la prostate, les ovaires, ou l'estomac.

Les craintes manifestées à l'égard de l'iode se basent principalement sur trois raisons, 1 - des données erronées ou obsolètes (voir notre paragraphe : "Concernant l'iodophobie médicale"), 2 - la confusion fréquente avec des types d'Iode toxiques et radioctives, 3 - le désintérêt pour la question des métaux lourds toxiques s'accumulant dans l'organisme.

Les fonctions extra-thyroïdiennes de l'iode sont importantes. Elles doivent être reconnues. Le Dr Guy Abraham, avec sa contribution inestimable sur le sujet, est mort en 2013. Au cours de sa vie, il était pleinement conscient de l'importance de son travail pour l'espèce humaine dans son entier. Il y a un besoin de financement de programmes de recherche sur l'iode. Puisque peu de doutes subsistent encore sur le besoin d'une réétude approfondie de cet élément. Il y a probablement encore beaucoup à découvrir. Pour y arriver, le statu-quo actuel devra être remis en question.



Effets généraux de l'intoxication au brome sur l'organisme


• Effets pathologiques généraux du brome

En tant que perturbateur endocrinien : facteur de provocation de goitre (800 millions de cas dans le monde : OMS), perturbation des hormones sexuelles, perturbation de la puberté, diminution quantitative des spermatozoïdes chez la souris et cause d'anomalies foetales. Augmente la réception d'oestrogènes, diminue la réception de progesterone. Altération du désir et des capacités sexuelles, les femmes exposées aux PCB et PBDE affichent 33% de probabilités en moins de donner naissance à un enfant de sexe masculin comparé aux non-exposées. En tant que neurotoxique : affecte les pensées et les humeurs, affecte la capacité d'apprentissage et de mémorisation, lien avec des changements de comportement, cause des déficits d'audition, cause la sédation.

• Brome et troubles mentaux

La littérature psychiatrique abonde avec des cas élevés de niveaux de Brome comme étant impliqués dans diverses conditions mentales allant de la dépression à la schyzophrénie (1)(2)(3). Comme stipulé en ces mots par le célèbre endocrinologue américain Guy Abraham "Combien de personnes avec un bromisme non diagnostiqué sont actuellement traités avec de lourds traitements psychiatriques ?" (4). Le Brome fut également utilisé pour supprimer la libido chez les nymphomanes (Neurosine) et se retrouve aujourd'hui dans l'anti-dépresseur "Buspar" aux états-unis.

• Brome et glande thyroïde

Des niveaux élevés de Brome sont impliqués dans toutes les maladies liées à la glande thyroïde. De la simple hypothyroïdie au cancer de la thyroïde. Malenchenko mis en évidence des niveaux de Brome 50 fois plus élevés dans des cas de cancer que dans des tissus sains (5) Des rats soumis à la quantité minimale de brome susceptible d'être rencontrée dans l'environnement ont subit des changements de type goitre (6), un cas manifeste de dominance du brome. Dans le "Fire Project" l'exposition de rats au bromocyclodecane démontra des effets consistants sur l'axe hormonal thyroïdien, incluant une diminution de T4. Les cellules de la glande thyroïde augmentèrent en taille avec de plus gros noyaux, indiquant une activité synthétique accrue. (7) En augmentant sensiblement la consommation de bromure, plus d'un tiers de l'iode présente dans les thyroïdes des rats ont été remplacées par le bromure (8)


(1) Horowitz BZ et al., Bromism from Excessive Cola Consumption, Clinical Toxicology 1997.
(2) Levin M., Transitory Schizophrenia Produced by Bromide Intoxication, Am J Psychiatry 1946.
(3) www.gulflink.osd.mil/library/randrep/pb_paper/mr1018.2chap10.html.
(4) Abraham G., The Combined Measurement of the Four Stable Halides by the Ion-Selective Electrode Procedure Following Their Chromatographic Separation on a Strong Anion Exchange Resin: Clinical Application, The Original Internist 2006.
(5) Malenchenko AF et al., The Content and Distribution of Iodine, Chlorine and Bromide in the Normal and Pathologically Changed Thyroid Tissue, Med Radiol 1984.
(6). Velicky J et al., Potassium Bromide and the Thyroid Gland of the Rat: Morphology and Immunochemistry, RIA and INAA Analysis, Ann Anat 1997.
(7) www.credocluster.info Issue 6, July 2006
(8) Vobecky M et al., Interaction of Bromine with Iodine in the Rat Thyroid Gland at Enhanced Bromide Intake, Biol Trace Elem Res 1996.
- Voir également le "Bromisme" et ses symptômes selon l'investigation médicale de l'US Army, suite aux intoxications massives de soldats lors de la guerre du golfe :
http://www.gulflink.osd.mil/library/randrep/pb_paper/mr1018.2.chap10.html




Effets généraux de l'intoxication au fluor sur l'organisme


Aux États-Unis et au Canada, pays où l’eau de distribution est fluorée d’office, les associations d'opposants au fluor mettent en avant de nombreux effets indésirables liés à cette pratique.

• Fluorose dentaine

Absorbé en excès par voie générale (eau, nourriture, comprimés ou gouttes), le fluor perturbe la sécrétion de l’émail qui apparaît constellé de taches blanches, plus ou moins marquées selon la gravité du surdosage, mais dans tous les cas indélébiles. Outre le préjudice esthétique d’un émail piqueté de taches blanches, dans les cas de fluorose sévère, l’émail fragilisé s’effrite.

• Troubles osseux

Le fluor s’accumule dans les os et les fragilise, les rend plus enclins aux fractures. Il affecte les processus de formation et de résorption osseuse conduisant à un développement anormal (d’après une étude de 1988*). Par son impact sur le métabolisme osseux, l’excès de fluor favoriserait l’apparition du terrain appelé fluorique en homéopathie, caractérisé par un palais étroit et des dents mal implantées.

• Effet cancérogène

D’après Morin, ex-directeur de la recherche à l’hôpital Laval Canada, le fluor induit des mutations cellulaires et accélère la croissance des tumeurs cancéreuses. La consommation prolongée de fluor augmente le taux de mortalité chez les populations exposées. On soupçonne la fluoration artificielle d’être la cause des ostéosarcomes chez les jeunes et d’être en lien avec la recrudescence d’arthrite et d’hypothyroïdie.

• Atteintes nerveuses

Utilisé comme sédatif dans les camps nazis afin de rendre plus dociles les prisonniers, le fluor a une incidence sur le système nerveux. Une étude -lien- montre que les enfants qui absorbent du fluor ont un quotient intellectuel plus bas que les autres. Le fluor augmente la pénétration de plomb dans le sang. En plus de son effet abêtissant, il engendrerait un comportement violent.

• Effets sur la procréation

Le fluor serait responsable d’une baisse significative du taux de natalité (d’après une étude menée sur des femmes en âge de procréer dans les années 1970 à 1988*). Son ingestion pendant la grossesse présente un risque malformatif pour l’enfant.



Allergie à l'iode


Il existe divers type de cas ammenant à soupçonner une allergie à l'iode,

Certaines personnes peuvent être allergiques à certains produits contenant de l'iode, comme par exemple au produit contrastant injecté pour des examens de radiologie ou encore certains fruits de mer. C'est ainsi que l'idée que l'on pouvait être allergique à l'iode s'est répandue. Ceci est inexact. Les produits susceptibles d'induire une "allergie à l'iode" contiennent tous de l'iode, mais ce sont des substances différentes qui interviennent dans le cas de l'allergie.

Pour la bétadine, c'est la povidone iodée (le véhicule de l'iode) qui est responsable, pour les produits de contraste iodés, l'osmolalité est mise en cause, et pour les produits de la mer (poissons et crustacés) ce sont des protéines musculaires. Il n'existe donc aucune réaction croisée ni de facteurs de risques. De plus, il n'y a aucune allergie rapportée dans le cas d'utilisation de solution alcoolique ou aqueuse d'iode (solution de Lugol, teinture d'iode, ...). Plus d'informations sur l'allergie à l'iode ici



Iode Lugol Winterlånd


Respecter le dosage indiqué sur le flacon


Solution de Lugol selon le Dr Jean Lugol. Chaque goutte contient approximativement 6mg d’iode. Protocole alternatif Brownstein : 50 mg / jour (8 gouttes) pendant 3 mois. Maintenance: 12 mg / jour (2 gouttes). Pris en une fois le matin. Peut être irritant à haute dose si pris a jeûn. Privilégier la prise avec de la nourriture.

Débuter avec une dose faible durant la première semaine, puis augmenter graduellement jusqu’au dosage maximum. Possibles symptômes de grippe (réaction d’Herxeimer) dûs à l’élimination massive d’éléments pathogènes. Si ces symptômes deviennent trop pénibles, ralentir ou cesser jusqu’à dissipation de ceux-ci. Les suppléments recommandés sont le selenium sous forme selenomethionine et la Vitamin C. Le selenium aide à capturer les éléments toxiques pour leur excrétion et la vitamine C renforce la fonction rénale et le système immunitaire dans son travail d’excrétion.

Entretien de votre flacon : des vapeurs d’iode peuvent s’échapper de la jointure. Si vous observez la formation de gouttelettes autour de la pipette en caoutchouc, nettoyer avec un mouchoir. Sinon, l’iode détériorera la dorure en plastique.














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